| Le Temps des Cerises → historique (XIXe siècle). |
| | Pravda petit client curieux carte d'identité ✤ dossiers en cours : 39 ✤ date d'embauche : 28/10/2013
✤ âge : 34 ✤ sexe : Féminin ✤ provenance : Québec, Canada ✤étude/emploi : Maîtresse du Temps (M2 en Histoire)
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| Posté Lun 28 Oct 2013 - 23:33 | |
| Bonjour à tous les futurs Cerisois (et futures Cerisoises) ! Je viens humblement vous présenter un projet mûri depuis plusieurs mois qui ne tardera pas à ouvrir ses portes. Le Temps des Cerises est un RPG historique qui situe son histoire à Paris à l'époque de la Commune (soit au début avril 1871). Vous êtes invités à réserver votre place, à nous donner votre avis sur le projet et à nous encourager à la suite de ce message. En espérant vous voir tous très bientôt sur TDC !
Le conceptLe contexte → - Version courte:
Paris, début avril 1871.Les spectres de chair valsent entre les ombres sulfureuses du Sérail de Paris. Derrière ses portes capitonnées de velours pourpre, c'est toute la haute société masculine parisienne qui se réunit, avide d'illusions charnelles comme d'amours tarifés, la volupté et les vapeurs d'opium devenant prétextes à la politique. Voilà deux semaines que les communards ont pris la capitale, plongeant la ville-lumières dans la déroute et menaçant l'ordre précaire établi par la naissance de la Troisième République. Les réactionnaires, franges aux idéologies disparates mais conservatrices, se sont réunis à Versailles, sous la houlette du gouvernement d'Adolphe Thiers et de Patrice de Mac Mahon. Soutenus par les plus éminentes familles nobles et bourgeoises, ils souhaitent la défection de la Commune et le retour de la République. Mais entre les murs de Paris, les Communards s'organisent, constituent un Conseil de la Commune et préparent l'avenir. Depuis 1789 s’amoncellent les promesses d’un ordre nouveau, d’un monde libéré des entraves de la noblesse et des injustices. Et pourtant, une poignée d’hommes et de femmes ont réussit là où tous les autres avaient échoué... * * * Ceci est l’histoire des hommes, l’histoire des hommes, mais aussi celle des femmes qui ont lutté, de part et d’autre, pour leurs idées. Et si les cerises du printemps pourrissent sous le soleil ardent de l’été, que leur chair est dévorée par le froid de l’automne, les idéaux restent, imperméables à la pluie du temps qui passe et à l’averse violente d’une aube rouge. Cette histoire est celle de Paris, celle des destins qui la composent. C’est l’histoire d’un Paris gris, ocre et rouge, d’un Paris aux rues sinueuses, étouffantes, aux pavés lavés par la pluie et le temps, aux entrailles grouillantes et bouillonnantes de vies déchirées ou recomposées. C’est l’histoire de Paris, de son incartade communarde, de son temps des cerises. Les gens meurent. Les idées, elles, sont éternelles...
- Version longue:
Aux morts de 1871. A tous ceux qui, victimes de l'injustice sociale, prirent les armes contre un monde mal fait et formèrent, sous le drapeau de la Commune, la grande fédération des douleurs, Je dédie ce livre.
— Jules Vallès, L'Insurgé (1886). « De toute mon existence je n’aurais jamais espéré pareil dénouement. Le paysage morne qui s’étendait devant nous me semblait irréel… Comme si un voile s’était glissé devant mes yeux, brouillant les pistes à suivre, rendant toute analyse impossible. C’étaient donc les promesses de la Révolution ? Les soubresauts, les agitations, les desseins d’un peuple tourmenté ? Pourtant, je voyais ces hommes marcher : délégations désorganisées, mal vêtues, en lambeaux. Soldats de plomb reprenant vie sous les douces promesses d'un printemps de frimas. Autant de visages pâles aux expressions carnassières, faméliques, affamées non plus par le manque de nourriture, mais pas la faim du pouvoir. D'un pouvoir qu'on leur avait arraché, subtilisé, usurpé. Autant de discours réfractaires dénonçant la marche inéluctable du Capital qu’ils jetaient à la Seine sans regret ; ils avaient si longtemps été asservis, résignés et confortés dans leur servilité par des paroles bien avenantes. Pourtant, aujourd’hui, ils marchaient tous, main dans la main, le visage baigné du sang invisible qui allait bientôt couler, les mains déjà maculées du meurtre qu’ils allaient commettre. Devant un tel défilé de visages empourprés par la haine, ma main ne put que rejoindre celle de mon voisin. Elle était chaude, comme le feu qui brûlait le bois des barricades dans un craquement grinçant. Je ne lui avais jamais connu autant de chaleur : il était fiévreux. Je pouvais compter les battements : ceux des tambours, les miens et ceux de la France, agonisante, celle qui gisait à mes pieds. Déjà ils s’épuisaient, battant la chamade sous la cage thoracique neigeuse, sonnaient le glas d’hier et accouchaient de demain. Mes yeux captèrent ceux du camarade qui était à mes côtés, je soutins son regard. Une larme roula sur sa joue, se creusa un sillon sur son cou et glissa le long de son épaule pour ensuite mourir sur la peau marmoréenne de notre Mère-Patrie morte en couches. De ces cendres sanglantes allaient renaître notre monde. Un monde que nous avions du prendre par la force, par le sang et par la mort. Mais notre monde, celui que nous allions façonner, pas celui qu'on nous avait imposé. » Des hommes poussaient, une armée noire, vengeresse, qui germait lentement dans les sillons, grandissant pour les récoltes du siècle futur, et dont la germination allait faire bientôt éclater la terre.
— Émile Zola, Germinal (1885). Yeux de braise, peau de poussière, sang d'encre et de souffre, visage de chaux et haleine de charbon. La plainte sourde de leurs ventres vides a fendu les airs, fait couler sur les valons des torrents de spectres enragés, lancé dans les corons une vacuité pleine du silence métallique des machines et des fosses. Le bruyère a laissé son empreinte indélébile sur les chemins de fer, la nature y a repris son droit. Et le sol gelé a craqué sous les bottes percées, la clameur a été soufflée à la commissure des lèvres gercées, une longue agonie brisée par des poings vengeurs levés vers le ciel de mars à l'orée du jour. Tant de sacrifices, tant de bouches mortes, de corps vides, tant de souffrances et d'amours anémiques. Le fer a été battu tant qu'il était chaud, les fourneaux, gorgés de coke, ont craché inlassablement leur calvaire sur la terre fertile, la labourant d'une pluie métallique et charbonneuse, l'ensemençant des promesses d'une récolte à venir, celle d'une génération d'hommes et de femmes aussi trempés que l'acier, plus galvanisés que rutilants. Mais quand le printemps est venu, que des mines et des forges se sont déversés des flots d'hommes et de femmes plus brûlants que métal en fusion, les rangs ont été rompus par la mitraille, à l'ombre des imposantes murailles. Mais sous l'ardent cœur de cette machine à vapeur couve plus que toutes les grèves avortées, que toutes les révoltes écrasées, que toutes les victoires injustement arrachées. Sous les flammes des chaudières, engoncées dans les entrailles de la terre, c'est toute une armée d'hommes et de femmes à la volonté d'acier qui s'arme, s'enrégimente et se met en marche. Et devant la locomotive de l'industrie, filant à toute vitesse sur les rails du Capital, c'est tout un peuple qui se tiendra. Je trouve qu'on aurait dû condamner aux galères toute la Commune et forcer ces sanglants imbéciles à déblayer les ruines de Paris, la chaîne au cou, en simples forçats. Mais cela aurait blessé l'humanité. On est tendre pour les chiens enragés, et point pour ceux qu'ils ont mordus.
— Gustave Flaubert, Lettre à George Sand (1871). Spectre d’absolu, vestiges d’une époque où s’échangeaient dans les alcôves baisers badins et scandales arrosés du jeu des réputations, langueurs sépulcrales d’un temps monarchiste où cérémoniel rimait avec pouvoir. Versailles, refuge des esprits réactionnaires, se trouve de nouveau investi des galons d’une autorité militariste, égérie d’une société bourgeoise édifiée aux lendemains d’une Révolution sensée redonner au peuple ses justes droits. En véritable Léviathan, le gouvernement déchu de Thiers et de Mac Mahon manœuvre dans les eaux politiques pour assurer aux Parisiens un retour à la paix sociale, celle chèrement arrachée à l’infâme et monstrueux Ancien Régime. Puisque pour les nobles et les bourgeois qui se terrent au nord de la capitale, ces « Versaillais » de circonstance, c’est la modernité, le progrès, les lumières de la civilisation, bijoux séculaires et précieux, que menacent les Communards à travers leurs velléités violentes, sanguinaires, presque barbares, résolument antagonistes. Justes héritiers de la modernité, fils prodiges de Juillet ou de la Restauration, ils sont aussi disloqués par les idéologies que ceux qu’ils combattent ; mariés par la nécessité, ils n’en demeurent pas moins unis par cette foi ingénue placée dans les promesses salutaires du Capital, d’une révolution industrielle rédemptrice, indéniablement civilisatrice, nouvelle Jérusalem nourrie au sein lactescent de Marianne. Et alors que ces sauveurs quasi-messianiques se réunissent pour trouver appui militaire et politique contre la Commune, un vaste appareil de propagande s’étiole de façon tentaculaire dans la capitale, son flot de paroles subversives puissamment canalisé dans les bordels, les cafés et les cabarets, éventualités effrayantes susurrées aux oreilles communardes d’une voix prophétique, prémonitoire. Relents eschatologiques d’un purgatoire à venir pour ceux qui invoquent dans l’insouciance une aube rouge et sanguine... Personne ne la regardait, ne songeait à elle. Elle se sentait noyée dans le mépris de ces gredins honnêtes qui l'avaient sacrifiée d'abord, rejetée ensuite, comme une chose malpropre et inutile. [...] Et Boule de Suif pleurait toujours ; et parfois un sanglot, qu'elle n'avait pu retenir, passait, entre deux couplets, dans les ténèbres.
— Guy de Maupassant, Boule de Suif (1880).
Elle a laissé son humanité sur le porche, comme on laisse ses chaussures ; son honneur sur la rampe, comme on enlève un manteau. Le fard qui cultive la fleur de ses joues est plus rouge que sa honte, celui qui maquille ses lèvres, plus foncé que son dédain. Et alors qu'elle poudre sa poitrine à la céruse, comme on se parfume au poison, les vapeurs opiacées la poussent dans l'indigence d'une demie vie passée dans l'artifice et le visible. Mais le spectre de sa douleur se décline dans une goutte d'éther pour s'étioler au fond de gorge alors qu'elle saisit enfin l'ampleur de sa non-existence. Pourtant, au Sérail de Paris, le champagne coule à flots, insensible à la misère violente qui fusille les corps d'épidémies et déchire les ventres d'inanition. Malgré les Républiques qui se succèdent, les régimes qui se disloquent, les barricades qui s'érigent et se défont, le vice persiste, subsiste et s'enracine, dernier bastion d'un ordre intrinsèque, sans état, sans structures. Viscéral. Primitif. Simple. Et à l'ombre de ses tentures écarlate s'échangent voluptés en même temps qu'espérances, alors que les derniers vestiges d'une aristocratie déchue achève de dépenser monnaie d'or et de sang pour reprendre ses droits, par le complot ou par la politique. Et alors que la catin enroule ses cuisses satinées autour du cou de son amant passager, elle s'éprend de liberté, se nourrit de chimères et s'abreuve à la fontaine de l'utopie, comme le font, un instant, toutes les amoureuses tarifées et filles de joies des maisons de passe de Paris, de Montmartre à Montparnasse... À Paris la décence est aussi grande dans les usages que l'indécence l'est dans les mœurs.
— Charles de Brosses, Lettres familières (1858).
℘ La ville-lumière dévoile ses nombreuses facettes : Paris décadente et romantique. Paris passionnante et engagée. Paris misérable et luxueuse. À l'angle de ses rues se dessinent les multiples destins croisés qui brodent de leurs espérances le tissu urbain de la capitale. ℘ Nous jouons en pleine Commune de Paris, au début avril 1871. Les matins glacés du printemps tardif promettent la fraîcheur d'une rosée utopique et les abondantes moissons estivales de l'Internationale. ℘ Liberté, égalité, fraternité. Tous n'adhèrent plus au credo des insurgés de jadis et les opinions s'échauffent autour d'une table. Entre anarchisme, communisme, socialisme, jacobinisme, capitalisme et autres ismes, s'étiolent les tonalités d'une Commune aux multiples accents. Mais par-dessus tout, c'est le jeu de l'avenir qui se joue ici, à mi-chemin entre réalisme historique et caprices uchroniques. ℘ Paris revêt ses plus beaux atours dans la misère et l'ironie veut que les bordels éclosent dans la capitale comme fleurs rouges au printemps. Derniers remparts fleuris d'une aristocratie défraîchie, ils n'en constituent pas moins des lieux propices aux complots, trahisons et propagande politique nécessaires aux milieux réactionnaires. Règlements → Tous les articles du présent règlement doivent être respectés. En vous inscrivant sur Le Temps des Cerises, vous consentez au respect intégral des règles et acceptez les conséquences qu'un manquement aux règles peut entraîner. Public cible et âge minimum.
Nous avons fixé, de façon consensuelle, l'âge minimum pour s'inscrire à 16 ans, afin d'éviter tous problèmes liés à des propos sexuellement explicites, violents ou vulgaires. Il s'agit de permettre aux joueurs de laisser libre cours à leur imagination sans contrainte et sans restriction. De plus, le cadre contextuel du forum requiert une certaine maturité de conscience et de plume afin de faire vivre avec vraisemblance la trame événementielle et historique de la Commune de Paris. En outre, certains thèmes peuvent être controversés ou plutôt difficiles d'approche pour des joueurs plus jeunes, ce qui rend leur intégration difficile. Mode de roleplay : le RP libre et communiste.
Depuis quelque temps déjà, s'est créée une communauté de forums dits « libres » à l'intérieur de laquelle aucun nombre minimum de lignes n'est demandé aux membres dans le cadre des messages RP. Nous croyons également, à l'instar de cette communauté, que le nombre de lignes n'est garant ni de qualité ni d'efficacité et avons donc adopté ce mode de roleplay qui laisse une grande place à l'action et à l'évolution des personnages. Néanmoins, nous encourageons les belles plumes et les amoureux des pavés à se sentir à l'aise entre ces murs et nous favorisons une approche très collectiviste des talents d'écriture. En d'autres mots, nous encourageons les joueurs plus expérimentés à parrainer les nouvelles plumes et à les aider dans leur processus d'apprentissage du lyrisme et de la poésie ! En outre, des sections d'aide à l'écriture et au RPG sont accessibles afin de permettre à tous les membres de s'améliorer grâce à l'entraide et à l'émulation. Pour de plus amples informations sur la vision du RP libre. Civisme et humanité
Nous attendons de votre part le respect des autres individus et de leur intégrité, dans une perspective de collégialité et de ludisme bon enfant. Nous ne tolérerons pas les insultes ou un comportement agressif. Est aussi bannie toute forme de discrimination, de sexisme, de racisme ou de mépris lié aux opinions échangées sur ce forum. Il en va de même pour les délais de réponse de vos compagnons de jeu qui ne doivent en aucun cas devenir matière à impatience ou à conflit. Soyez humains et respectez les camarades, ils vous le rendront bien. Cette règle s'applique également à l'équipe administrative. Les administrateurs ne tiennent pas à être harcelés ou pressés dans leur tâche par des membres impatients. Ils sont aussi humains, donnez leur votre indulgence et votre amabilité. Modalités historiques et uchroniques
Le Temps des Cerises se veut un forum de nature historique. Nous souhaitons idéalement éviter les anachronismes et les incartades historiques, néanmoins, nous sommes bien au fait que tous les joueurs ne sont ni des dix-neuviémistes émérites ni des historiens chevronnés. De plus, nous sommes conscients qu'interpréter un personnage historique sans lui prêter des valeurs, des désirs ou des préoccupations actuelles est très difficile, voire utopique. C'est donc dans les interstices de l'interprétation, des représentations et des psychologies — éléments ombrageux et mal connus des historiens — que se glisse l'uchronie*. À cet effet, de nombreuses annexes ainsi qu'un topic d'aide à l'histoire sont mis à la disposition des joueurs afin de les aiguiller dans leurs choix et de les aider à comprendre les zones lumineuses ou plus obscures de l'Histoire. Nous vous invitons, néanmoins, à éviter d'incarner un personnage historique si vous ne vous sentez pas l'âme d'un chercheur ou si vous n'aimez pas particulièrement vous documenter sur la vie de celui-ci. Vous avez tout le loisir de créer un personnage de votre cru qui s'intégrera aussi bien dans le contexte du forum qu'un personnage historique. - * Uchronie:
Néologisme du XIXe siècle (Charles Renouvier, 1857) qui désigne des événements historiques qui auraient pu être, mais qui ne sont pas. En outre, l'uchronie implique une trame temporelle parallèle qui plonge ses ramifications historiques dans un passé réel, mais qui altère le présent. Ici, l'uchronie renvoie aux largesses qu'il est possible de prendre quant à l'interprétation d'un personnage historique, à la possibilité, donc, de remplir les vides historiques par votre imagination et votre interprétation, à condition que celles-ci respectent une vraisemblance historique et une logique cohérente.
- * Post-scriptum destiné aux puristes:
Pour tous les férus de la Commune de Paris ou de l'histoire de la France au XIXe siècle, nous faisons notre mea culpa. Sachez que nous ne sommes pas des spécialistes de cette époque et que nous avons uniquement voulu rendre hommage à ce siècle fascinant, de façon bien humble. D'ailleurs, plusieurs éléments historiques liés au forum ont été délibérément dénués de quelques nuances et de petits détails qui auraient rendu l'atmosphère trop lourde ou peu accessible aux membres avec moins de fibre historienne. Nous nous excusons donc à l'avance pour les détails qui auraient pu être négligés.
Avatars et signatures
Les avatars doivent être impérativement au format 200*320. Les signatures sont autorisées à condition qu'elles ne déforment pas le cadre du forum ou qu'elles ne soient pas trop lourde. Pseudonyme
Un prénom et un nom de famille doivent composer votre pseudonyme. Dans le cas d'un personnage étranger (russe, allemand ou autre), vous pouvez faire le choix de franciser les composantes du nom ou de conserver l'origine étrangère du nom. Exemple : Elizaveta Dmitrieva, en russe, deviendra Élisabeth Dmitrieff, en français. Groupes → Noblesse, Bourgeoisie, Communards, Prolétariat. Intrigues → À venir. Réservation d'avatarFéminins → Rose Leslie (Camille Grégoire) Katie McGrath (Oksana Sergueïevna Kozlova) Masculins → Hugh Jackman (Eugène Varlin) Daniel Brühl (Jacques de Reichshoffen) |
| | | | VortexStorm secrétaire dingo carte d'identité ✤ dossiers en cours : 1221 ✤ date d'embauche : 15/09/2013
✤ sexe : non renseigné. ✤ provenance : royaume des ombres. ✤étude/emploi : deus ex machina.
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| Posté Mar 29 Oct 2013 - 8:49 | |
| Coucou ! Avant de commencer, juste le truc pour rire : Le temps des cerises, c'est une bonne idée de nom mais on a un peu du mal à voir de quoi ça parle, on pense d'abord à la marque. Sinon, je n'ai pas grand-chose à dire sur ton projet, j'aime beaucoup les forums historiques et tu as fait quelque chose de très, très intelligent : tu as cité des auteurs qui parlent de la Commune. C'est juste magnifique. Bref, je t'encourage vraiment dans ce projet ! La seule chose qui me bloque un peu, c'est que la Commune est extrêmement réduite. Tu commences en avril, et elle s'achève en mai avec la semaine sanglante... tu devras bien en arriver là à un moment. Et comme ton contexte a l'air vraiment de porter sur le Commune... tu risques d'être limitée, non ? A moins que tu décides de la prolonger (vu que tu as parlé d'uchronie). |
| | | | Pravda petit client curieux carte d'identité ✤ dossiers en cours : 39 ✤ date d'embauche : 28/10/2013
✤ âge : 34 ✤ sexe : Féminin ✤ provenance : Québec, Canada ✤étude/emploi : Maîtresse du Temps (M2 en Histoire)
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| Posté Mar 29 Oct 2013 - 11:29 | |
| Salut VortexStorm ! Je dois dire que je ne connaissais pas la marque Le Temps des Cerises avant d'aller en France il y a trois semaines. Elle n'existe pas ici et quand j'ai démarré le projet, je n'étais même pas au courant qu'il y avait une marque qui portait ce nom. Reste qu'avec le contexte et les images utilisées, les gens comprendront bien rapidement. On me pose souvent la question pour ce qui est du temps réduit de la Commune et je comptais rédiger un sujet pour expliquer la place que tiendra l'uchronie dans le contexte du forum. J'ai déjà plusieurs idées d'intrigues qui feront en sorte de repousser de beaucoup la fin de la Commune. En d'autres termes, ce sont les joueurs qui décideront du sort de la Commune, ce sont leurs histoires et leurs complots qui la feront durer ou mourir. Mais disons que comme je n'ai pas envie de faire fusiller les personnages des joueurs dans quelques mois, je vous annonce en primeur que la Commune durera sans doute plusieurs mois. Mais merci de t'y être intéressé, c'est très gentil de ta part ! |
| | | | VortexStorm secrétaire dingo carte d'identité ✤ dossiers en cours : 1221 ✤ date d'embauche : 15/09/2013
✤ sexe : non renseigné. ✤ provenance : royaume des ombres. ✤étude/emploi : deus ex machina.
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| Posté Mar 29 Oct 2013 - 12:47 | |
| Non mais c'est surtout que ça m'a fait sourire. (a) D'accord, c'est plutôt bien dans ce cas de voir comment tu comptes le faire. En tout cas, bon courage à toi ! |
| | | | carte d'identité ✤ dossiers en cours : 995 ✤ date d'embauche : 22/09/2013
✤ âge : 86 ✤ sexe : Robotique. ✤ provenance : Usine de recyclage. ✤étude/emploi : Mégalomane.
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| Posté Mar 29 Oct 2013 - 14:40 | |
| J'avoue que comme Vortex, je pensais au départ qu'il s'agissait d'un forum city et non d'historique. ^^
Que dire, si ce n'est que le contexte est terriblement alléchant, et que toutes les autres précisions que tu as apportées dans tes règlements montrent que tu es extrêmement sérieuse dans ton projet. Bref, ça donne vraiment envie. ♥ |
| | | | Pravda petit client curieux carte d'identité ✤ dossiers en cours : 39 ✤ date d'embauche : 28/10/2013
✤ âge : 34 ✤ sexe : Féminin ✤ provenance : Québec, Canada ✤étude/emploi : Maîtresse du Temps (M2 en Histoire)
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| Posté Lun 11 Nov 2013 - 12:39 | |
| Pardon pour le délai de ma réponse, j'étais ensevelie sous le boulot et absorbée par le design de TDC. ^^ Merci pour ton avis, Vortigern, il est très apprécié ! Il s'agit bien d'un forum historique. Il ne se déroule pas uniquement dans la ville de Paris, mais une partie de son intrigue se tiendra à Thivencelle, un coron (inspiré de Germinal, d'Emile Zola) dont la destinée sera étroitement liée à la Commune de Paris. D'une part parce que la famille propriétaire de la mine habite Paris et s'est réfugiée à Versailles avec les autres représentants de la haute bourgeoisie et de la « noblesse », mais aussi parce que les mineurs soutiendront avec ferveur la Commune (en lui fournissant le charbon nécessaire à la survie des parisiens ainsi que d'autres matériaux précieux) et joueront un rôle non négligeable dans sa subsistance (ou dans sa chute, qui sait ?). Le Sérail de Paris, célèbre maison de passe, sera également au cœur de l'intrigue, agissant comme prisme ou vecteur des complots et des conspirations de l'un et l'autre des camps présents. Il amène également une dimension plus mystérieuse, plus alléchante au jeu, renvoyant inextricablement à un imaginaire plus parlant, plus coloré, des bordels du XIXe siècle. Donc, le jeu se déroulera sur trois axes principaux : Paris (qui est sans doute l'axe le plus important, ainsi, bien sûr, que le bastion de Versailles), Thivencelle (mine située dans la commune de Fresnes-sur-Escaut, à l'est du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais) et le Sérail, situé à Montmartre. Plus qu'un simple remake historique de la Commune de Paris et des tensions politiques qui la sous-tendent, le Temps des Cerises est également bercé par un univers riche en intrigues potentielles, par un imaginaire collectif qui brille par son côté fascinant. Que ce soit à travers les bordels et maisons closes (où se conjuguent corsages, céruse et vies brisées), les progrès de la science et des technologies (qu'on pense aux chemins de fer, à l'électromagnétisme, la dynamite, le télégraphe, etc.), l'atmosphère lourde et charbonneuse de la Révolution industrielle, les transformations urbanistiques d'Haussmann, le climat diplomatique tendu (avec la fin de la guerre franco-prussienne de 1870, l'unification de l'Italie, la création de l'Allemagne, la Sainte-Alliance, etc.) et le foisonnement des idéologies politiques ou philosophiques. Bref, ce n'est qu'un aperçu de ce que peut offrir le contexte du XIXe siècle, avant la Belle Époque. |
| | | | carte d'identité ✤ dossiers en cours : 995 ✤ date d'embauche : 22/09/2013
✤ âge : 86 ✤ sexe : Robotique. ✤ provenance : Usine de recyclage. ✤étude/emploi : Mégalomane.
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| Posté Lun 11 Nov 2013 - 16:12 | |
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| | | | Pravda petit client curieux carte d'identité ✤ dossiers en cours : 39 ✤ date d'embauche : 28/10/2013
✤ âge : 34 ✤ sexe : Féminin ✤ provenance : Québec, Canada ✤étude/emploi : Maîtresse du Temps (M2 en Histoire)
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| Posté Lun 11 Nov 2013 - 16:54 | |
| Voilà, les influences de Germinal sont très présentes (comme tu as pu le lire dans le contexte), mais le forum est aussi inspiré par la série Maison close et des écrits de Hugo, de Maupassant, de Balzac et autres...
C'est vrai que le coron vient ajouter une dimension originale, même si on s'est beaucoup questionnés (avec l'équipe admin) à savoir si ça intéresserait vraiment les gens. ^^ |
| | | | VortexStorm secrétaire dingo carte d'identité ✤ dossiers en cours : 1221 ✤ date d'embauche : 15/09/2013
✤ sexe : non renseigné. ✤ provenance : royaume des ombres. ✤étude/emploi : deus ex machina.
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| Posté Mer 11 Déc 2013 - 15:46 | |
| Bonsoir, Cela fait plus d'un mois que ce sujet n'a pas été actualisé. Si vous souhaitez conserver votre sujet, merci de donner des nouvelles avant le 18 décembre, sinon il sera envoyé à la corbeille. Merci de votre compréhension. |
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| | | Le Temps des Cerises → historique (XIXe siècle). |
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