Les grilles grincent en pivotant sur leurs gonds rouillés. Aussitôt, le murmure de la foule grossit, enfle et finalement explose pour embraser l’amphithéâtre de sa ferveur. Le gladiateur dans un salut conquérant offre à la plèbe qui scande son nom son glaive et son bouclier, ses muscles puissants et sa soif de vaincre. Voilà des années qu’il défit la Mort, qu’il la trompe, qu’il lui crache au visage et lui verse des offrandes de sang. Le sang des autres. Ce soir encore, les Parques n’auront pas sa vie et son nom ne souffrira pas le déshonneur.

Ils sont nombreux, ceux qui comme lui, malgré les chaines de la servitude, ont gravé leur réputation à jamais dans les marbres de la renommée. Considérés comme des bêtes sauvages, pourtant adulés comme des dieux, prisonniers de guerre ou engagés volontaires, tous ont plié le genou devant la gloire de Rome et la serve jusqu’à ce que mort s’ensuive. Les femmes, riches ou pauvres, soupirent leur nom lorsque leur mari les étreint. Les hommes, artisans ou magistrats, rêvent de caresser du doigt ce semblant d’immortalité.

Lorsque les premiers éclats d’acier parviennent jusqu’à la tribune d’honneur, les regards se croisent. Les magistrats Pompeius et Licinius ne seraient-ils pas des gladiateurs à leurs heures, eux-aussi ? Le combat qu’ils se livrent, dans les couloirs de la curie pompéienne sont tout autant impitoyables et sanglants. En cette période d’élection, la lutte se fait plus âpre que jamais pour dominer cette assemblée locale et s’ouvrir, à termes, les portes du Sénat de Rome. Pompéi est leur vitrine, les jeux, leur moyen de se rallier les faveurs de la foule. Ils offrent, donnent, font montre de leur générosité à profusion. Le pain et les jeux… Encore le plus sûr moyen de gravir les échelons. Parfois, le poison ou la dague peuvent s’avérer utiles, mais leur heure n’est pas encore venue.

Derrière la suffisance tacite des magistrats, il est deux autres hommes qui se raidissent sur leurs sièges. Pour Titus Lucretius et Sextus Naevius, lanistes de leur état, l’enjeu est tout autre. Ils le savent, exceptionnellement et pour rendre honneur à l’avènement d’Octave, ce primus se combattra sine missione, sans merci, sans pitié, le vainqueur devra prendre la vie du vaincu et le sable de l’arène boira son sang. Un sacrifice en somme pour se concilier la clémence des Dieux. Ils ont chacun jeté en pâture aux cris de la foule leur champion, le héros de leur ludus, celui sur lequel ils font reposer l’honneur de leur maison et la célébrité de leur nom. Sur lequel ils ont investi le plus… A chaque coup porté sur leur poulain, ce sont autant de pièces de monnaies qui s’échappent de leur bourse meurtrie. Soutenus chacun par un des magistrats, leur rivalité se fait écho. L’élévation d’une maison se fera au détriment de l’autre, propulsée dans les limbes de l’oubli et de la honte.

Nous sommes en l’an 725 depuis la fondation de Rome, premier de l’avènement du jeune Octave-Auguste, cette année que les historiens nommeront plus tard l’an 27 avant J.C. Un nouveau pouvoir se lève, l’heure est plus que jamais à l’ambition démesurée, à la soif de gloire et de renommée. La seule règle de ce jeu est qu’il n’y en a aucune.
La victoire ou la mort.
Gladiateurs, magistrats, lanistes, citoyens de toutes conditions, femmes romaines ou bien esclaves, rien d’autre n’importe dans l’Empire.

Connaissez-vous cette partie du monde qu'on appelle Wonderland ? Non ? Normal, vous n'êtes qu'un simple humain. Cette partie du monde est délibérément cachée au monde humain dans le but de préserver le monde magique. Wonderland est une grande île se trouvant dans une partie du monde qui n'a pas encore été découverte et qui ne compte pas être découverte. Cette île est magique, non seulement parce que des êtres magiques y habitent mais aussi parce qu'elle-même est dotée de pouvoirs particuliers qui permettent d'augmenter les pouvoirs des êtres y habitant. Se protégeant elle-même des intrus, elle est inoffensive si vous êtes un sorcier, une sirène, un démon, un vampire, un loup-garou ou tout autre créature magique...

A Wonderland, quatre familles de sorciers se font la guerre pour avoir le pouvoir et la supériorité par rapport aux autres familles. Les Kane sont ceux qui ont en ce moment les pouvoirs supérieurs, non loin d'eux, proches de renverser le pouvoir, les Wells sont à l'affût d'une occasion pour renverser la famille qu'ils détestent depuis de nombreuses années. Un peu plus derrière, ce sont les Calloway et les Spencer qui se battent toujours pour récupérer leur retard sur les deux premières familles. Chacune de ces familles est soutenue par leur alliés, de précieux alliés qui leur permettent de mettre en marche leurs plans tous plus diaboliques les uns que les autres. Dans ce contexte particulier, tout est prétexte à la bagarre : l'école où les enfants se crêpent sans cesse le chignon; le boulot où les parents tentent de faire toujours mieux que les autres, les simples sorties dans les bars se terminent souvent en bagarre générale entre les familles opposées et leurs alliés...

Si les sorciers ont pris le pouvoir sur cette île, il n'en reste pas moins que les créatures magiques n'en peuvent plus d'être chassées pour devenir les esclaves des sorciers et dans l'ombre, ceux qui arrivent à s'échapper sont appelés les rebelles et ils complotent dans le but de renverser le pouvoir et de mettre à mal les sorciers. Certains s'amusent à augmenter la rage de ces familles les unes contre les autres, espérant qu'ils se détruiront tout seuls. D'autres se salissent les mains et mettent leurs vies en danger pour sauver la vie des leurs. Certains encore, n'ont pas pris part à la bagarre et tentent de passer pour de simples sorciers....

Oserez-vous prendre part à l'aventure et prendre le chemin de l'île magique ? Serez-vous un sorcier ou une créature poursuivie par ces sorciers ? C'est à vous de décider...

Nouvelle-Orléans, une ville chargée d'histoire, de couleurs, de parades, de joie. Et si tout ça n'était qu'un manteau épais, étalé sur les épaules frêles d'une cité qui cache en son sein de bien lourds secrets ?

Ne vous êtes-vous jamais réellement demandé s'il n'existait pas un monde alternatif, en collision avec le nôtre ? N'avez-vous jamais ressenti un souffle étrange dans votre nuque, une impression bizarre d'être observé alors que personne n'est à vos côtés ? Ne vous êtes-vous jamais demandé si nous étions réellement seuls ? S'il n'existait pas une vie après la mort ?
Sans cesse on nous rabâche la tête avec des aliens, Roswell, la zone 51, la théorie du complot. Toutes ces histoires qui nous font dresser les poils sur les bras et craindre pour notre vie. Mais si en réalité, tout cela cachait autre chose, bien plus proche et menaçant que jamais ? Que dans notre quotidien, le paranormal avait fait une incursion violente, sans nous laisser espérer une échappatoire ?

Il est donc temps de plonger au coeur de l'Amérique profonde, des bayous, d'une culture multiple et profonde. Fortes d'un héritage spirituel impressionnant, les rues de NOLA vous feront trembler de peur. Un peu partout, vous trouverez fausses sorcières, et vraies, en réalité des médiums aux pouvoirs différents, voyantes. Autour de vous, alors que les couleurs vous exploseront aux yeux, il se pourrait que vous les aperceviez, ces ombres menaçantes, alors que leur souffle s'écrasera sur votre joue, et qu'ils s'amuseront à vous faire tourner en bourrique. Peut-être que vous serez d'ailleurs, parmi ceux qui auront la capacité de les voir, de les détourer du regard. Ou alors tout simplement que tout cela vous dépassera, et vous déciderez d'ignorer les signes, ou tout simplement de refuser la réalité. Ou alors vous serez de ces êtres, qui, presque invisibles aux yeux de tous, se manifestent dans les reflets de tout objet. Esprit simple, malin, dangereux, vous cherchez à vous introduire dans une bonne âme, la transformant et cherchant à lui faire accomplir votre dessein obscur.

L'obscurité se créée sa place dans la ville, alors que les rideaux de métal se ferment sur les vitrines de magasin. C'est la nuit, que tant de choses se passent, à NOLA. Derrière certaines fenêtres, bougies et tables ouija sont visibles, alors que des petits groupes s'amusent, une fois de plus à briser le voile fragile entre ce monde fantomatique et le nôtre.

Vous voici à la Nouvelle-Orléans, en Août 2013. Dans cette ville où les esprits prennent peu à peu leurs aises que ce soit par possession ou par simple retour, où les médiums font fureur, où les prêtres un peu délurés pratiquent des exorcismes quotidien, où le Voodoo a une place particulièrement importante et où le spiritisme nous rapproche peu à peu de l'invasion spectrale.

Lakeview est une petite ville de Géorgie très accueillante, au décor bordé de forêts et de lacs majestueux, à environ trente minutes d’Atlanta. De nombreuses familles y vivent paisiblement, du moins y vivaient, jusqu’à la mort apparemment suspecte –selon divers ragots- de la famille Warren au grand complet. Décédée lors d’un accident de voiture, la famille était connue de tous et était non sans dire des plus respectables. Très influents, ils en profitaient pour manigancer cruellement dans le dos de plusieurs habitants, semant la crainte de voir leurs secrets révélés chez les habitants de la petite ville. Évidemment, certains d’être enfin tranquilles, les habitants de Lakeview ont pu souffler quelques temps suite à la mort de ces derniers…mais cela ne dura guère. En effet, plusieurs semaines suivant la mort des Warren, plusieurs messages textes et lettres, révélant les secrets de chacun –adolescents comme adultes- et provocant du chantage chez d’autres, furent lancés. Craintif, la plupart de ces victimes n’en parlèrent jamais, alors que d’autres se nouèrent grâce aux secrets communs. Tous se demandent donc maintenant qui est derrière cette signature –W. et surtout si cette mystérieuse personne agit seule tant elle semble habile à contrôler les autres et surtout, à éloigner la police.


La W. team est en fait l’équipe –ou la personne étant donné que nous ne connaissons pas la source de cette signature- qui envoie des messages textes et des lettres à plusieurs habitants de Lakeview –jeunes et adultes-.  À en croire les messages, W. connait toutes ses victimes, de près comme de loin et ne laisse personne indifférent. La question qui se pose maintenant est : devriez-vous avoir confiance en qui que ce soit ?
La W. Team est sélectionnée aléatoirement par les administrateurs. Personne ne sait à l’avance s’il fera partie de l’équipe jusqu’à la validation où un message privé sera envoyé. Il est bien sûr possible de refuser le rôle. Si vous acceptez, vous aurez accès au compte –W. ainsi qu’au repère secret de la team. Il faut évidemment garder son identité secrète tout au long du jeu. Le recrutement est constant, il y a donc toujours de nouveaux adhérents.
Les secrets révélés dans les fiches de présentations ou bien envoyés par mp seront répertoriés dans le repère de W. A partir de ce moment, les membres de la team pourront faire bon usage de ces derniers en postant des textos ou messages anonymes au sein des sujets rps des autres joueurs.

*précision : Nous vous demandons de ne pas stipuler que vous aimeriez faire partie de la team dans votre fiche. Dans un tel cas de figure, nous risquerions de ne pas vous choisir, justement car la demande en a été faite, afin de ne pas éveiller les soupçons.

Françoise Hastier écoutait la radio tout en faisant le repassage. Le temps semblait au beau fixe, dehors. Elle même se trouvait dans l'avancée de la maison, face à la baie vitrée qui donnait sur le jardin. Le fer chauffait, mais l'air frais arrivait par vagues successives sur son visage. Elle soufflait enfin. Son mari, Michel, n'avait pas encore retrouvé de travail dans les usines de la région, mais l'optimisme régnait. Peu importaient les gouvernements, peu importait la conjoncture économique, la vie était une maladie tenace. Les choses reprenaient leur cours après un crach boursier de première importance plus de quatre ans auparavant. Si les usines n'embauchaient pas forcément plus, une accalmie dans les mauvaises nouvelles semblait se profiler avec le temps. Certaines petites entreprises reprenaient du monde, et les choses étaient moins difficiles que quand Michel et Françoise avaient tous deux perdu leur emploi dans l'une des dernières manufactures de tissu du pays. Françoise, bien que tous ces problèmes d'argent, de crédit et de prêt immobilier, étaient toujours dans son esprit, elle espérait toujours un avenir meilleur. Michel devait aller à un entretien d'embauche dans une petite PME aujourd'hui. Oui, décidément, les choses allaient bien. Quand une vieilles musique des Rolling Stones, « Ruby Tuesday », s'arrêta peu à peu, laissant place à un bulletin d'information. On était samedi vingt deux septembre, de l'année deux mille douze. Il était peut être quoi, trois heures et demies ? Eva et Hugo allaient bientôt rentrer du sport. Françoise s'autorisa un sourire. Tout irait mieux, à l'avenir. Elle changea  la station de radio d'une pression du pouce et de l'index. Elle tomba fatalement sur une chaîne d'information. Elle laissa passer le jingle, et fredonna une vieille chanson d'amour. Avant de laisser tomber son fer à repasser.

On pensait tous que ça viendrait de la Chine, de la Russie, voire des Etats Unis. Ou de l'Iran, d'Israel encore. Pourtant, à 14h22 heure française, des missiles furent tirés des silos indiens au nord de Delhi et de Bombay. A 14h27, lorsque l'ordre de confirmation fut donné, des missiles pakistanais furent tirés depuis les environs d'Islamabad. Il fallut plus d'une heure pour que l'information soit retransmise. La panique indienne cause des dizaines de milliers de morts, alors que les gens se piétinaient les uns les autres par centaines de milliers pour évacuer les plus grande mégalopoles du monde asiatique. Françoise restait suspendue à sa radio, comme des millions de personnes dans le monde. Michel rentra du travail, et n'eut jamais la moindre réponse à ses questions. Lui aussi fut bientôt accaparé par la radio. Aussi bien que Hugo et Eva, quand ils rentrèrent du judo, à 17h48. Les missiles venaient juste de frapper Delhi, Bombay, Calcutta, Madras, Bangalore et Hyderabad. Un quart d'heure plus tard, ce furent Islamabad, Peshawar et Karachi qui furent rayées de la carte. A la télévision, toutes les chaînes reproduisirent le même discours et la même carte du monde. A chaque ville frappée, un icône rouge qui clignotait. On disait qu'à l'heure actuelle tous les commandements de l'Otan se trouvaient en réunion par visioconférence. En réalité, la réunion fut avortée au bout de quatre minutes trente huit, quand les interférences électro-magnétiques de déflagrations nucléaires en Asie limitèrent tout effort coordonné de réaction, ou de communication. A 18h12, l'information fut relayée par radio que les observateurs américains en Mer de Chine avaient pu observer la mobilisation générale de l'armée Chinoise, alors qu'à la minute même l'armée nord coréenne franchissait la zone démilitarisée du 38ème parallèle pour envahir la Corée du Sud. Pendant toute la soirée, des informations contradictoires se succédaient les unes aux autres. Selon tel ou tel correspondant, les chinois bombardaient Taïwan, tandis que d'autres disaient que les mêmes chinois avaient coulé deux navires de guerre américains qui s'étaient approchés à portée de tir de leurs principales villes. Les américains redéployaient leurs flottes dans le Pacifique et dans l'Atlantique. A 20h28, le Président de la République fit une allocution télévisée. Il appela la population au calme et à la tempérance, mais son annonce fut gâchée par les informations indiquant que les chars russes avaient franchi les frontières des Etats Baltes, de la Biélorussie et de l'Ukraine, alors que l'Inde envoyait une nouvelle salve de missiles. Le Président parlait de réponse graduelle et proportionnée. L'image télévisuelle chancela et fut un instant cryptée avant de revenir. Françoise pleurait, une main placée devant la bouche, alors que le Président disait qu'un ordre de mobilisation générale de la population sous les drapeaux allait être promulgué dans les minutes qui suivaient. La guerre. C'était la guerre

La nuit passa dans la panique généralisée, alors que la population essayait majoritairement de fuir les grandes villes. On signala d'autres tirs nucléaires, entre la Russie et la Chine, ou entre les Etats Unis et la Chine, très tard dans la nuit. Françoise, Michel et leurs deux enfants s'étaient depuis longtemps endormis dans leur canapé, s'effondrant sous l'effet du stress et de la fatigue. Dehors, la police tirait sur les pillards, et l'armée se répandait dans toutes les villes d'importance stratégiques. Françoise fut réveillée par le bruit des chars à 3h42 du matin, alors que des tirs d'armes légères se faisaient entendre au loin. Elle réveilla Michel, Hugo et Eva ; eux aussi devaient partir. Ils prirent tous ce qu'ils avaient. Vêtements, souvenirs, matelas sur le dos de Michel, de la nourriture et de l'eau. Ils quittèrent la banlieue de Cergy pour se diriger vers la campagne environnante ; n'importe où sauf ici. Ils marchèrent au ralenti pendant plus de trois heures. Alors que le jour se levait à l'est, on entendait des déflagrations vers l'est. A 7h56, les sirènes d'alarmes de la ville et des casernes de pompiers mugirent leur long cris de l'agonie, ce qui provoqua une panique incontrôlable. Les soldats et les policiers qui tentaient de canaliser la foule hurlaient des ordres d'évacuation. Sur son Iphone, Hugo écoutait la radio. Les Russes étaient soit disant presque à Varsovie. A 8h12, circula la rumeur que Londres était détruite. La rumeur était fausse. En revanche, un sous marin nucléaire russe en patrouille dans l'Atlantique Ouest, déconnecté de sa chaîne de commandement, reçut un signal en morse lui indiquant que Moscou, Vladivostok, Sebastopol et St Petersbourg, avaient été annihilées. L'information était erronée ; seule Vladivostok et Sebastopol avaient été détruites. Cela n'empêcha pas le commandant du sous marin de mettre en place les procédures en cas de guerre nucléaire. Il tira une clef d'activation, et ses deux lieutenants suppléants enfoncèrent la leur à leur tour dans le mécanisme. Cinq minutes plus tard, le sous marin avait tiré tous ses missiles. Il fallut moins de vingt minutes pour que New York, Newark, Norfolk et Washington soient rayées de la carte par le feu nucléaire. En France, les sirènes ne s'arrêtaient plus de hurler. La foule, de plus en plus paniquée, se mit à trottiner quand les militaires se mirent à réclamer le calme en tirant des coups de feu en l'air. La foule se stoppa dans son élan quand trois trainées ardentes sillonnèrent le ciel. Tout le monde retint son souffle, et regardait l'horizon là où les trainées s'en étaient allées ; le Nord, l'Ouest et le Sud. Presque simultanément, trois grands flashs éclatèrent dans les trois directions différentes. Des champignons nucléaires s'élevaient de Lille, de Paris, et du Havre. Lille pour son centre de commandement européen, Paris pour des raisons évidentes, et Le Havre pour ses dépôts stratégiques. La foule hurla et se mit à courir dans tous les sens, s'éparpillant dans la nature, alors que par dessus les aires de déflagrations, d'énormes nuages noirs s'éparpillaient dans l'atmosphère.

Les Sirènes ne s'arrêtèrent de hurler, du moins jusqu'à ce que la centrale ne soit surchargée et que tout courant ne soit coupé, d'abord en Île de France, jusqu'à ce que le réseau national tombe en panne. Entretemps, d'autres explosions venaient de frapper Bordeaux, Marseille, Strasbourg, Nantes et Nice. Françoise ne savait pas tout ça. Personne ne savait rien. L'urgence était de trouver un abris...

MICKEY : Mais mais mais, qu'est ce que j'ai fais ? C'est une véritable catastrophe. Comment vais je faire pour réparer cette bêtise ?


Toi, oui toi derrière ton écran, tu te demandes bien ce que notre petite souris a bien avoir à se reprocher n'est ce pas ? Pas de paniques, j'y viens, un peu de patience. L'amoureux de la belle Minnie est passé par le stade apprenti sorcier, et je dois bien avouer que cela n'a pas été très glorieux. En effet, il aime s'amuser avec toutes les formules possibles et inimaginables, et là .... c'est la cata. Un sort raté, voilà ce qu'il s'est passé. Au départ, il voulait juste réunir tous ses amis des contes, mais, la magie en a décidé autrement. Les conséquences de tout ça ? Les personnages que nous connaissons tous et qui ont bercé notre enfance se retrouvent dans le corps de gens tout à fait normaux dans une ville Australienne nommée Mackay. Pour eux, toutes ces histoires ne sont que de l'imaginaire, ils vont vite déchanter. Alors toi, jeune fille active dans le bénévolat, et si tu te retrouvais confronter à la méchante reine de Blanche neige ? Ou toi encore homme de 45 ans avec une petite clochette qui se balade dans ton esprit ? Alors, avec qui vas tu partager ton corps ? A toi de décider.